A travers le concours chefs-d’œuvre, La Fondation Colbert-Institut de France souhaite reconnaître les valeurs d’excellence, encourager la fierté et susciter l’émulation des élèves qui se sont engagés dans la voie professionnelle. Destiné à tous les élèves de toute la Région académique d’Île-de-France en dernière année de CAP et Bac professionnel de toutes filières professionnelles, le jury permet de valoriser les différents travaux menés dans toutes les spécialités. Deux lycées de l’académie ont été primés.
Prix de l’engagement : « De la ville à l'assiette »
Par les élèves du CAP Production et services en restaurations – Lycée Louis Blériot à Trappes (78)
Ce projet est centré autour des jardins urbains et de leur production. Il s’articule autour de questionnements sur la place de l’agriculture en ville et sur les impacts d’une agriculture urbaine. Faire un jardin en ville, aujourd’hui, s’accompagne d’enjeux techniques, économiques, environnementaux, sociaux et esthétiques. Locavorisme, circuits courts de production et de consommation, végétalisation des espaces urbains, retour de l’agriculture en ville sont autant de thèmes d’actualité dont les élèves se sont emparés.
Le projet « De la ville à l’assiette » a par ailleurs été labellisé dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne.
Prix des arts : « La fuite dans la jungle »
Par les élèves du CAP Accessoiriste réalisateur et de CAP Arts de la broderie - lycée Jules Verne à Sartrouville (78)
Le projet « Automate » des classes de CAP Accessoiriste réalisateur et de CAP Arts de la broderie du lycée Jules Verne, Sartrouville, est lauréat national du chef-d’oeuvre, Fondation Colbert dans la catégorie des Arts.
Ce chef-d’œuvre est un projet commun à deux classes de CAP à vocation artistique du lycée Jules Verne. Conçu au départ comme un projet d’élaboration d’automate inspiré par une réflexion commune avec le musée des Arts et Métiers, le projet s’est très rapidement appuyé sur la thématique « Jules Verne », inspirée par le nom du lycée. Ainsi, par la découverte des élèves de l’imagerie et du milieu du sous-continent indien vus par un auteur du XIXe siècle, il est possible de faire le rapprochement avec la vision que pouvait en avoir, au XVIIe siècle, le fondateur de la Compagnie des Indes Orientales et du comptoir de Pondichéry.
Mise à jour : juillet 2022