Journée internationale des droits des femmes dans les écoles et établissements du Val-d’Oise
Pour sensibiliser la communauté éducative à l’égalité fille/garçon, femme/homme, la journée du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes met en avant l’éducation à la citoyenneté ayant court toute l’année de l’école maternelle au lycée. À tous les âges, les élèves apprennent l’égalité entre les femmes et les hommes. L’égalité entre les femmes et les hommes est indissociable de la vocation de l’École de la République qui, parce qu’elle a pour mission l’émancipation individuelle et la réussite de chacune et chacun, doit lutter contre les inégalités dès le plus jeune âge.
Acquérir une culture de l’égalité - Entretien avec Marie Duru-Bellat
À l’école maternelle Jean-Jacques Rousseau de Villiers-Le-Bel
Le 8 mars, la directrice de l’école Nadège Colas, l’enseignante de grande section Delphine Lefèvre, l’enseignant de grande section Kevin Reguilon ont accueilli Guylène Mouquet-Burtin, directrice académique et François-Sébastien Demorgon, directeur académique adjoint, en vue de leur présenter la Semaine de l’égalité fille/garçon.
Les ateliers mis en place dans l’école ont vocation à lutter contre les stéréotypes de genres. Ils sont mis en place au cours de la semaine et dans toutes les classes.
L’égalité fille/garçon est abordée et apprise à travers la découverte d’albums de littérature de jeunesse, à partir des thématiques que sont les couleurs, les métiers, les sports, les tâches ménagères, mais également dans le cadre d’ateliers dédiés.
En moyenne section, les jouets et les couleurs pour lutter contre les stéréotypes de genres
À partir d’un dessin vierge d’une chambre d’enfant, les élèves se questionnent d’abord individuellement, puis collectivement, au sujet des couleurs utilisées et des jouets mis à disposition dans une chambre de garçon ou de fille.
En grande section, les magiciens pour comprendre l’égalité entre les garçons et les filles
Les garçons se mettant à la place des filles et les filles à la place des garçons, ils et elles appréhendent qu’ils sont différents, mais qu’ils peuvent avoir les mêmes envies, les mêmes jeux quel que soit leur genre.
Les parents sont associés à cette semaine, grâce à une diffusion aux familles des productions élaborées.
Le site internet des « Outils pour l'égalité entre les filles et les garçons » à l'école a pour objectif de rappeler les grands enjeux de la transmission, à l'école et par l'école, d'une culture de l'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes.
Au-delà de la semaine de l’égalité, la directrice précise que le projet de l’école vise aussi à déconstruire les stéréotypes par l’intermédiaire de l’aménagement des espaces et à éviter les moqueries ou les stigmatisations, dans le cadre de l’éducation à la citoyenneté.
Chouette pas chouette – Déconstruire les stéréotypes sexistes, ça s’apprend (CLEMI)
Au lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles
Le proviseur Manuel Lesellier, les proviseurs adjoints Nathalie Corpas et Bruno Petit ont accueilli Guylène Mouquet-Burtin, directrice académique et François-Sébastien Demorgon, directeur académique adjoint, en vue de leur présenter la brigade Égalité fille/garçon de l’établissement.
Formée, encadrée et soutenue par les professeures et les professeurs, la brigade est constituée de 50 élèves. Les élèves de cette brigade se rencontrent régulièrement, en vue d’envisager la mise en place d’actions de formation en faveur de l’égalité femme/homme, à partir des constats qu’ils opèrent eux-mêmes, en fonction des attitudes et habitudes observées chez leurs pairs. Chaque année, un sujet phare est mis à l’étude et en action. Il a vocation à former les pairs par leurs pairs. Pour cette année scolaire, le sujet phare est « Apparences, corps » dans toutes les disciplines.
Ce sujet fait suite au projet « Masculin et féminin ».
Les actions de la brigade
Elle a pu mener des enquêtes, en vue de déconstruire les stéréotypes sexistes chez les élèves. Également, elle a mis en place un micro-trottoir en vue de restituer les changements des mentalités depuis les années 1960. Elle a observé les prises de paroles, selon les genres. Elle prépare les journées du 8 mars. Elle met en place des représentations, participe à des conférences.
Le regard de la brigade se porte sur deux thèmes principaux :
- Les inégalités filles-garçons dans la vie quotidienne
- Les inégalités filles-garçons dans les métiers
Des pratiques numériques juvéniles différentes selon le genre — Pascal Plantard et Caroline Le Boucher Créad – GIS Marsouin – Université Rennes
De l’école maternelle jusqu’au lycée, les apprentissages et les constats contribuent à la sensibilisation des élèves et des acteurs de la communauté éducative. Ils peuvent mettre en évidence des différences selon les genres en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons, qui auront des incidences ultérieures sur l'insertion professionnelle entre les femmes et les hommes.
Mise à jour : mars 2022